Notre technologie n’est pas réservée aux organisations : elle est aussi mise au service de tous les citoyens, à travers des interfaces simples et respectueuses de la vie privée.
Deux services sont déjà disponibles : GoIA pour le grand public, et ÉtudeIA pour l’accompagnement scolaire.
GoIA et ÉtudeIA sont les deux premières étapes d’un écosystème public plus large. Nous travaillons avec des partenaires éducatifs, communautaires et culturels afin de décliner la même architecture sur d’autres besoins d’intérêt collectif : information citoyenne, inclusion numérique, culture et patrimoine, santé préventive, soutien aux organismes à mission sociale. Toutes ces déclinaisons reposent sur la même approche : souveraineté des données, hébergement québécois, empreinte énergétique maîtrisée et contrôle intégral par l’utilisateur.
Les outils d’IA deviendront bientôt le cœur de toutes les interactions numériques : ce que nous cherchons, ce que nous produisons, comment nous apprenons, comment nous créons et comment nous nous exprimons. À mesure que l’IA se fusionne avec les moteurs de recherche, les plateformes sociales et les systèmes d’exploitation, ceux qui en contrôlent les fondations contrôleront aussi la façon dont les citoyens pensent, communiquent et accèdent au savoir.
Pour le Québec, ne pas maîtriser cette base reviendrait à dépendre totalement d’acteurs globaux dont les intérêts commerciaux, culturels ou géopolitiques ne coïncident pas nécessairement avec les nôtres. C’est précisément pour prévenir cette dépendance structurelle que nous développons et opérons nos propres modèles, dotés d’une couche culturelle québécoise intégrée par conception.
Ce socle partagé est injecté dans toutes nos solutions grand public. Il constitue une forme de continuité numérique : un cadre qui préserve notre manière de raisonner, de formuler et d’interpréter le monde, tout en restant ouvert sur l’international. Nous construisons ainsi une IA utile aujourd’hui, mais surtout pérenne demain — un point d’ancrage commun avant que les grandes plateformes ne deviennent impossibles à rattraper.
Notre infrastructure ne repose pas sur des services externes : elle est opérée de bout en bout, ici même au Québec.
Les serveurs sont assemblés, configurés et opérés localement ; les modèles sont hébergés et adaptés par nous ; et les données transitées ne quittent jamais la province sans supervision explicite.
Notre architecture combine :
Cette maîtrise technologique permet l’introduction — contrôlée, traçable et culturellement adaptée — d’innovations plus avancées : mémoire sécurisée, assistants spécialisés, raisonnement complexe, et demain, véritables agents logiciels agissant pour le compte de l’utilisateur.
Autrement dit, nous ne consommons pas l’IA : nous la fabriquons, nous l’hébergeons et nous la faisons évoluer. Cela assure une continuité stratégique, une indépendance numérique réelle et une capacité à faire grandir l’écosystème québécois plutôt que de le rendre captif.